Dans cette édition, nous avons le plaisir de vous présenter Anis Rajhi, notre directeur des opérations en France.
Rejoignez-nous dans cet article où Anis nous fait part de son expérience et de ses réflexions.
Qui êtes-vous ?
Je m'appelle Anis Rajhi, j'ai 42 ans et je travaille pour Customs Support en France. Je suis marié, j'ai deux jeunes enfants et je vis à Lyon, où se trouve notre siège social en France.
J'ai rejoint Customs Support en tant que responsable des opérations suite à l'acquisition de Tournebize, et je suis récemment devenu directeur des opérations pour la France.
Que fait un directeur des opérations en France ?
Mon rôle est de gérer l'ensemble des bureaux en France, du Havre à Marseille. Cela signifie que je dois m'assurer que nous avons les bonnes personnes aux bons postes pour chaque flux de travail.
Qu'il s'agisse d'un transport aérien, maritime ou routier, nous devons disposer d'un spécialiste possédant l'expérience nécessaire à chaque étape du flux, depuis les aspects commerciaux et l'embarquement jusqu'aux opérations et à la conformité. C'est ce transfert de connaissances et de responsabilités que je gère.
À quoi ressemble une journée de travail typique ?
Je dois vérifier mes courriels et toute tâche urgente à laquelle mon équipe ou mes clients veulent que j'accorde de l'attention. Ensuite, je travaille avec le service commercial pour m'assurer qu'il dispose de tout ce dont il a besoin pour les flux sur lesquels il collabore avec les clients.
Il est important que je sois au courant de la capacité dont nous disposons et des problèmes qui doivent être résolus, c'est pourquoi je suis également en contact quotidien avec nos chefs d'équipe dans nos différents bureaux.
Vous travaillez dans le secteur depuis plus de 20 ans. Parlez-nous de votre carrière
J'ai obtenu une licence en économie, suivie d'une spécialisation en commerce international après deux années d'études supplémentaires.
Au cours de ces deux années supplémentaires, j'ai effectué un stage en douane et obtenu un diplôme en douane. C'est là que j'ai développé une passion pour les douanes et que j'ai poursuivi mes études dans le secteur de la logistique. J'ai fait une autre année d'études à l'école de transport et de logistique, où j'ai suivi d'autres cours de douane.
Ces cours ont été donnés par M. Tournebize, fondateur de la société Tournebize, qui m'a proposé de travailler avec lui. J'ai accepté un rôle de déclarant et j'ai été reconnaissant de l'avoir comme mentor jusqu'à ce qu'il vende la société à Customs Support en 2021.
Qu'est-ce qui vous passionne tant dans le domaine des douanes par rapport à l'économie et à la logistique ?
Ce que j'aime, c'est que le secteur des douanes est en constante évolution, ce qui le rend toujours stimulant et intéressant. Nous devons non seulement connaître les réglementations en vigueur dans notre propre pays, mais aussi ce qui se passe dans le monde en général.
Bien sûr, il y a actuellement des sanctions contre la Russie en raison du conflit en Ukraine, et cela inclut également des restrictions contre les chaînes d'approvisionnement impliquant du fer et de l'acier russes. Cela exige bien plus de connaissances qu'un simple examen du pays d'origine, mais aussi du fonctionnement de ces chaînes d'approvisionnement et des menaces potentielles de non-conformité. Et ce n'est qu'un exemple.
Comment vos clients français ont-ils bénéficié du passage d'un partenaire douanier à l'échelle de la France à un partenaire douanier à l'échelle de l'Europe ?
Notre équipe est désormais impliquée dans une plus grande variété d'opérations douanières, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la France. Cela a permis à nos collaborateurs d'élargir leurs connaissances et de mieux comprendre ce que nous pouvons faire dans certaines situations.
En outre, nous disposons désormais d'un plus grand nombre d'experts en la matière. Au lieu de faire des recherches nous-mêmes et d'avoir une législation sujette à interprétation, nous bénéficions souvent des conseils d'un consultant en douane qui peut nous donner une réponse plus complète en moins de temps.
Cela a également été bénéfique pour nos autres compétences. Personnellement, j'utilise beaucoup plus l'anglais maintenant que nous travaillons à un niveau multinational, et j'ai beaucoup plus confiance en moi. Cela m'a également permis d'interagir avec d'autres directeurs et cadres de niveau C au sein de notre réseau - c'est une grande opportunité de réseautage et de développement professionnel.
Qu'aimez-vous faire lorsque vous n'êtes pas au travail, et comment cela profite-t-il à vos compétences professionnelles ?
J'adore le sport. Ils m'aident à rester en bonne santé, tant au niveau du corps que de l'esprit. L'activité physique m'aide à évacuer le stress, à traiter les problèmes de la journée et à faire une pause. Je joue au football une fois par semaine et je cours trois fois par semaine. En hiver, je fais du snowboard le week-end.
Il est important de rester en bonne santé et de ne pas laisser le stress s'accumuler. On ne peut pas donner le meilleur de soi-même si l'on n'est pas en bonne santé et si l'on n'a pas un bon état d'esprit.
Quelle est la chose la plus importante qu'un client devrait rechercher chez un partenaire douanier ?
Nous devons au minimum avoir une bonne connaissance de la réglementation douanière et de la classification des marchandises, mais ce qui nous distingue, c'est d'avoir de bonnes relations avec les autorités et de fournir un excellent service à nos clients. Nous pouvons ainsi donner ou trouver des réponses rapidement.
Vous travaillez avec le réseau européen. Si vous deviez visiter un site de Customs Support, quelle ville ou quel pays souhaiteriez-vous voir en premier et pourquoi ?
J'aimerais me rendre à notre siège social à Rotterdam. Je travaille en étroite collaboration avec plusieurs collègues là-bas et il serait agréable de leur rendre visite.
